Les différents stades du Samadhi

(Aboutissement de la méditation profonde)

Samadhi pada sutras I.40 à I.51

I.40 « La force de celui qui est arrivé à cet état va de l’infiniment petit à l’infiniment grand ».

 « La conscience périphérique étant stabilisée, la conscience profonde se révèle. Elle participe de l’absolu et permet donc de connaître cette dimension »[1].

La conscience périphérique fait référence à la capacité humaine à traiter les informations à la périphérie de l’attention, par exemple lorsque nous reconnaissons les sons distants des personnes à l’extérieur pendant que nous sommes assis à l’intérieur et que nous nous concentrons sur la rédaction d’un rapport. Elle inclut les activités explicites et visibles, ainsi que les compétences implicites et subtiles des acteurs qui font attention à ce qui se passe autour d’eux via différentes modalités sensorielles (audition, vision, kinesthésie, …).

I.41 « Les turbulences de la conscience périphérique étant apaisées comme un cristal reflète le support sur lequel il repose, le mental est en état de réceptivité parfaite vis-à-vis du connaissant, du connu et du moyen de connaissance. Cet état de réceptivité est Samapatti ».

Le premier stade de Samadhi est de prendre conscience de l’interpénétration entre l’Absolu, le monde tangible et soi-même, puisque nous présentons des caractères du monde tangible et de l’absolu.

Le connaissant c’est le Soi, le Drahstar , la conscience profondeCe qui est connu, c’est le monde extérieur à soi, mais aussi le mental et l’ego (soi-même). Le moyen de connaissance, c’est la conscience périphérique, les sens, le mental. « La conscience périphérique, participe du monde manifesté, prend une apparence consciente, alors que la conscience n’appartient qu’au Soi. Polluée par l’agitation des pensées, elle voile la conscience profonde et déforme la perception que l’on peut en avoir. Rendue au calme, à la transparence, elle s’intègre alors à la conscience, et notre êtreté source de vie, se révèle »[2]

Lorsque le mental est clair comme un cristal et laisse refléter la conscience profonde, le Soi, on passe alors de la représentation (du monde extérieur par le mental) à la présentation (êtreté) du Soi. « Patanjali utilise ici le terme de samapatti pour mettre en évidence l’idée d’absorption, par rapport à la dispersion habituelle du mental  (..) . Le terme samapatti se réfère d’avantage au processus d’absorption mentale, alors que samâdhi nomme l’état ainsi atteint lorsque l’attention sur une seule réalité s’écoule en un flot ininterrompu  (…) Dans l’absorption , il n’y a plus séparation entre observateur, observation et observé, et c’est en cela que se fond l’attention»[3].

Ce sutra est fondamental pour comprendre la démarche, la voie du yoga proposée par Patanjali.

I.42 « Le Samapatti avec raisonnement (savitarka samapatti) est cet état de réceptivité non encore dégagé des constructions mentales liées à l’usage des mots, à leur signification et à la connaissance qui en découle ».

Les mots entraînent la confusion du fait de la variabilité de leur connotation selon les individus et les expériences.

Autre traduction : «Dans le premier stade d’absorption mentale, nous contemplons un objet grossier, en considérant encore indistinctivement son essence , son nom, et les pensées qui y sont associées ; c’est la contemplation discursive »[4]. Il est fait état de cette contemplation discursive en I.17 à propos du Samadhi Samprajnata. (sans support).

Dans les Yoga-Sutras, le terme utilisé pour désigner l’état de fusion contemplatif est parfois nommé Samâpatti (I.41 à I.45) et parfois Samādhi (I.17, I.18, I.46, I.47). la signification de Samâpatti et Samādhi est très proche; la différence étant que l’un est un fait et l’autre un état associé.

Imaginons deux amoureux marchant dans la rue. L’un tombe, en se raccrochant à l’autre, entrainant les deux au sol, l’un contre l’autre, enlacés. Ils sont tombés ensemble, et sont reliés. Ils se découvrent en état de fusion, indifférenciés. Ils sont en samādhi et sont dans l’état Samâpatti.

Samâdhi : le fait de tomber intimement ensemble, reliés. Dans l’exemple, c’est l’état d’esprit dans lequel les deux amoureux quand ils tombent intimement ensemble (pat : tomber-â : profondément-sam : ensemble).

Samadhi est la pratique, et Samâpatti l’état.

Il y a « pat » dans Samâpatti qui veut dire tomber. Comme dans « tomber amoureux ». C’est un état qui nous dépasse, et qui impose un certain lâcher prise. Il faut lâcher prise pour tomber. Samâpatti est un 0

 I.43 « La mémoire ayant été purifiée, comme vidée de sa substance, l’état d’unité sans raisonnement ne s’intéresse alors qu’à l’objet lui-même, libre des connotations mentales ». 

Se simplifier, devenir transparent permet la fusion entre la conscience et l’objet, le nirvitarka samapatti ou contemplation sans raisonnement (vitarka), sans mémoire .

Dans cet état de concentration, il n’y a plus de différence entre le mot (ou le son du mot) et la connaissance, même au niveau de la mémoire[5].

 I.44 « Cet état de fusion permet alors à la conscience d’appréhender la réalité subtile des choses, même sans activité mentale ».

« Le yoga permet d’aller de la périphérie vers le centre, d’une perception grossière, au niveau de la réalité physique, à une perception subtile, du domaine de l’énergie » [6].

L’état de fusion permet d’atteindre nirvicāra-samādhi (sans=nir) contemplation sans discrimination. Cet état est une contemplation sans activité du mental (vṛtti), où temps, espace, causalité se sont résorbés, de sorte qu’il n’y a que vacuité.

Autre traduction : « On explique de même les stades d’absorption discursive et pure, quand l’objet de la contemplation est une forme-pensée »[7]. L’objet de contemplation est ici soit une pensée, soit un mantra, soit un sentiment etc. Il ne s’agit pas d’un objet physique.

 I.45 « En atteignant la nature subtile des choses, le Samadhi participe à l’indifférencié ».

Autres traductions : « Plus subtile que la forme pensée la plus subtile, l’Espace sans forme »[8]…ou bien « Et la subtilité de l’objet culmine dans l’absence de manifestation ». « Cet aphorisme définit la limite des capacités de l’esprit à percevoir les objets et de ceux-ci à se manifester »[9]. C’est l’atteinte de l’aboutissement.

I.46 « Ces Samadhi eux-mêmes comportent encore des graines ».

La libération des imprégnations liées aux expériences du passé n’est pas totale. De ce fait des réactions du mental peuvent encore se manifester dès que les conditions sont favorables.

« Ce samadhi comporte un point de départ, un support et des étapes progressives »[10].

I.47 « L’expérience du Samadhi sans activité mentale induit un état intérieur de paix et declarté ».

L’état de nirvicāra-samādhi (sans=nir) est une contemplation sans discriminationcomme nous l’avons vu plus haut. C’est le «  samadhi que l’on reçoit lorsqu’on atteint l’état de réceptivité parfaite, en unité avec la conscience profonde » [11].

« Il est alors possible d’être conscient instantanément de sa véritable réalité, et cela quelles que soient les circonstances. (..). Pour un croyant, cet aphorisme correspond à une prise de conscience de la présence divine en soi de son rayonnement »[12].

 I.48 « Là est la connaissance de la réalité ».

 Autre traduction : « Nous découvrons alors la connaissance directe (ou intuitive)  source de vérité ».

I.49 « La connaissance qui découle de l’enseignement des textes sacrés et de l’exercice de l’intelligence est différente de celle du Samadhi parce que son champ d’expérience est différente ».

Cette connaissance acquise par les textes sacrés est d’un autre ordre. Elle est différente du savoir et différente de l’expérience quotidienne.

« Cet aphorisme énonce clairement ce qui a fait défaut à l’Occident pendant si longtemps : l’expérience directe, fruit de la méditation. (..) Nous n’avons pas manqué de philosophes brillants, de théologiens astucieux, de profonds penseurs »[13]. Il apporte un éclairage sur le questionnement soulevé par le I.7 qui identifie le raisonnement juste à une agitation du mental.

 I.50 « L’imprégnation qui résulte de ce Samadhi s’oppose à la formation d’autres types d’imprégnations ».

Samskara se traduit par imprégnation, mais aussi constructions mentales, impressions,  prégnance. « Le terme imprégnation (ou samskara) introduit à l’aphorisme 18, représente un mode de fonctionnement humain essentiel. Notre comportement est conditionné par le passé. Chaque intention se concrétise par une série d’automatismes souvent inconscients »[14]. Ces samskaras ou impressions, formées dans le mental par la cognition des objets des sens dans notre vie quotidienne, sont totalement inhibées par cette nouvelle impression crée par la méditation profonde. L’aboutissement de cette méditation profonde est cette impression, ce sens de Pur Etre ou asmita universel.

La connaissance résultant du Samadhi n’est pas de la même nature que l’expérience de la vie quotidienne. Elle fait naître une énergie qui crée des imprégnations différentes de celles provoquées par l’agitation du mental. L’impression (ou imprégnation) psychiquement crée, bien que de façon cosmique, met un terme définitif à toutes les autres impressions du mental, produites par l’expérience passée des sens de l’individu, dans cette vie comme dans les précédentes. Ici, la connaissance revêt une forme infinie. C’est ce que, en langage védique, on appelle bhramakara-vritti.

« Tout ce qui précède, afférent à la méditation avec semence, nécessite une conclusion pratique. (..) Il faut s’appuyer sur cette méditation avec semence car cette semence empêche  d’autres effets moins subtils. Cela sous-tend la motivation, le zèle, l’ardeur »[15].

 I.51 « Quand tout cela aussi est supprimé, on connaît le Nirbija Samadhi ».

Les pensées automatiques sont calmées, c’est l’état de pure conscience.

« Lorsque, même la brahmakara-vritti cesse ; lorsque même la conscience de l’univers en tant qu’objet n’est plus là ; lorsque la question même d’objectivité a perdu toute signification ; lorsque la conscience ne connaît plus rien en tant qu’objet, pas même l’univers dans sa complétude ; lorsque ce qui est connu par la conscience, c’est son propre Soi et rien d’autre, pas même le cosmos – cet état est connu comme conscience reposant en son propre Soi. »[16]

Le premier chapitre se termine comme il avait commencé (I.2) par le concept de l’arrêt (nirodha), c’est-à-dire la faculté de diriger. Le yoga est le remplacement des fluctuations du mental par sa focalisation, sa transparence. (…). Il n’y a aucune imprégnation d’aucune sorte. L’esprit est ouvert, limpide, simplement transparent »[17].

Pour résumer ce chapitre ardu sur les différents stades de samadhi :

Le samadhi est l’absorption complète, la concentration parfaite. Mircea Eliade a inventé le mot « enstase » pour tenter de décrire cet état qui est impossible à décrire . Contrairement à l’extase chamanique ou chrétienne, le yogi qui est en samadhi ne sort pas de son corps. Au contraire, il s’intériorise à l’extrême jusqu’à se fondre dans l’Absolu. Patanjali a consacré plusieurs aphorismes à cet état qui comporte plusieurs stades et degrés d’intensité, ainsi qu’aux différentes sortes de samadhi, selon la nature ou l’absence de l’objet médité.

Lors de cette absorption qu’est le samadhi, la méditation est si profonde que le sujet qui médite et l’objet de la méditation ne sont plus distincts l’un de l’autre. Ils ne font plus qu’un. Comme un grand musicien ne fait plus qu’un avec son instrument et la musique. Le mental reflète parfaitement l’objet de méditation, sans que ce dernier ne soit déformé par la perception individuelle, les émotions, les souvenirs ou les conditionnements (samskaras).  C’est la vraie nature de celui qui médite (le méditant) qui perçoit la vraie nature de l’objet. Le méditant perd momentanément son identité personnelle pour se trouver dans un état de plénitude non-différenciée. En ce sens, samadhi est un état de lucidité extrême de l’âme. Le souffle est retenu, le mental ne fonctionne plus, l’esprit est dissous dans la conscience universelle.

Le yogi en samadhi ne ressent aucune sensation, pourtant sa méditation peut être interrompue si les sens sont attirés par un stimulus externe. Nous avons tous en tête , ces yogis qui ralentissent les battements de leur cœur et font d’une certaine manière l’expérience de la mort. Lorsque le yogi suspend les effets du samadhi pour reprendre le cours de sa vie, on dit de lui qu’il est jivan-mukta, un « libéré-vivant ». Son âme est délivrée de toute souffrance et de toute dépendance, et surtout du cycle des renaissances. Toutefois, il reste au yogi un résidu karmique, les fameuses graines qu’évoque Patanjali, subsistances d’imprégnations passées !

Lien avec les sciences infirmières

Difficile là encore de faire un lien, je vais toutefois m’y hasarder puisque le point de départ pour parvenir à l’état de samadhi est la méditation profonde.

Méditation profonde, rêve ou réalité

La méditation intéresse  aujourd’hui beaucoup les scientifiques qui aimeraient en percer les mystères. Car elle n’est pas l’état état passif qu’on pensait. Bien au contraire, c’est un état très actif de maîtrise de soi et de contrôle de son activité cérébrale. Elle représente à présent une voie de recherche à part entière au sein du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL) – une chaire y est même consacrée depuis 2012 – et ouvre de nouvelles approches dans la prise en charge thérapeutique, en particulier de la douleur.

Les techniques de méditation agissent sur le fonctionnement du cerveau, ainsi que sur sa structure même,  et cela est mis en évidence par l’imagerie par résonnance magnétique (IRM). L’impact clinique de la méditation se traduit par une diminution du stress, de l’inflammation, de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle (Crosswell et al. Psychoneuroendocrinology 2017). Son impact biologique se traduit par une diminution du taux de biomarqueurs de l’inflammation (cytokines inflammatoires sanguines et cortisol salivaire (Black et al. Cancer 2017). Une étude pilote impliquant des chercheurs lyonnais (Chételat et al. Scientific Report, Nature.com 2017) a même démontré l’effet « anti-vieillissement » de la méditation.

Le NeuroCampus Michel Jouvet est un nouveau bâtiment de 7000 m2 (contrats de Plan Etat-Région 2007-2013 et 2015-2020, total ~ 20 M €) inauguré officiellement le 14 novembre 2019. Il résulte du projet «Lyon NeuroCampus» de l’Université Claude Bernard Lyon 1 visant à rassembler toutes les forces neuroscientifiques lyonnaises sur le Pôle Hospitalo-Universitaire de Lyon Est, dont les trois principaux laboratoires de Neurosciences (CRNL, ISCMJ et SBRI) et la plateforme Lyonnaise de recherche en neuroimagerie (CERMEP).
Antoine Lutz, chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Il a participé au Cambridge Handbook of Consciousness (2006) et au Oxford Companion to Consciousness (2009).

Des travaux d’imagerie sur le cerveau de moines bouddhistes ont permis de démontrer que des exercices intensifs de méditation permettent de soutenir l’attention et d’améliorer la vigilance cérébrale En effet les exercices de méditation sollicitent successivement quatre réseaux neuronaux : le cortex sensori-moteur, le cortex antérieur, les régions pariétales et enfin le cortex préfrontal …et ce, dans un cycle répétitif pendant toute la durée d’une séance. . Les travaux du projet de recherche ERC Brain and Mindfulness, dirigés par Antoine Lutz, Directeur de recherche Inserm au sein du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon étudient les processus expérientiels, cognitifs et neuronaux sous-tendant la pratique de la méditation de pleine conscience. Malheureusement, bien que la méditation soit efficace cliniquement, les mécanismes neurophysiologiques qui sous-tendent les pratiques méditatives sont explorés depuis peu et restent encore mystérieux. Ces mécanismes sont l’objet de l’ERC qui, à travers des protocoles expérimentaux empruntés aux neurosciences cognitives et affectives utilisant l’imagerie cérébrale (MEG, EEG intra-corticale et IRMfonctionnelle) cherche à mesurer la neuroplasticité des processus de régulation des émotions et du contrôle cognitif.

Richard Davidson, professeur de psychologie, enseignant à l’université du Wisconsin à Madison, fondateur et président du Center for Investigating Healthy Minds, un laboratoire de recherche universitaire du Waisman Center.

Les travaux ont mis en évidence, en collaboration avec le laboratoire dirigé par Richard Davidson à l’université du Wisconsin (Madison, Etats-Unis) que le cerveau des méditants expérimentés était capable de traiter des informations plus rapidement grâce à un traitement des stimuli deux fois plus rapprochés que ne le fait un cerveau de novice. Il se trouve que les régions cérébrales renforcées par la méditation sont aussi celles qui s’affaiblissent avec l’âge d’où son effet « anti vieillissement » probable sur le cerveau ce qui présente un grand intérêt au vu des bénéfices que l’on peut en espérer en termes de cognition et de mémoire, notamment chez des personnes affectées par des processus neuro-dégénératifs.

Les psychothérapies basées sur la méditation dite de la « pleine conscience » sont de plus en plus utilisées pour réduire le stress, augmenter le bien-être et prévenir la rechute dans la dépression. Les bienfaits thérapeutiques de la méditation sont établis dans la douleur chronique, en complément de la prise en charge pharmacologique ou lorsque celle-ci est en échec. La Fondation APICIL a d’ailleurs financé plusieurs projets parmi lesquels une expérimentation au CHU de Toulouse coordonnée par le Docteur Agnès Suc auprès d’adolescents douloureux chroniques. Cette expérimentation Peacefull, Inspirée d’une approche développée à l’Hôpital des Enfants à Toronto,  consiste en un apprentissage de pleine conscience (séance hebdomadaire collective, exercice quotidien individuel de concentration, séance en mouvement) à l’interface entre les soins et la philosophie de vie. Les ados ont joué le jeu pendant ce programme de 8 semaines et le bagage acquis leur servira le reste de leur vie.

Audrey Couillet, psychiatre en Soins de support et
Psycho-Oncologie, Centre de Lutte contre le cancer Léon Bérard, Lyon

Un autre projet prometteur de méditation de pleine conscience pour les patients en oncologie, Medipa, est mené Audrey Couillet, psychiatre responsable de l’unité de psycho-oncologie au Centre Léon Bérard à Lyon. La méditation ne supprime pas l’intensité de la douleur physique, mais elle permet de mettre à distance son aspect inconfortable et déplaisant. Sur le volet psychique, elle permet une diminution du stress, de l’anxiété, de la fatigue et de la dépression assortie d’une amélioration des capacités de « coping », du sommeil et de la qualité de vie. Néanmoins, la méditation n’est pas un outil magique, adapté à tous et en toutes circonstances car la pratique est exigeante et demande discipline et assiduité afin d’atteindre l’état de méditation de pleine conscience sur le moment présent. 

« La méditation est un outil pertinent tant pour les patients souffrant d’un syndrome anxio-dépressif que pour le personnel soignant lui-même, à la fois dans un contexte de prise en charge empathique que de prévention du burn-out » selon Audrey Couillet.  Comme  entraînement mental visant à la transformation de soi, de l’expérience consciente et au développement d’un bien-être durable, la méditation peut être un outil de mieux-être. 

[1] Françoise Mazet, Patanjali, Yoga-sutras, coll. Spiritualités vivantes, Ed Albin Michel, 1991, p.54

[2] F. Mazet, ibid. p.56

[3] Jean Bouchart d’Orval, Patanjali, La maturité de la joie, Les Editions du Relié, Gordes 1998, p.97

[4] J. Bouchart d’Orval, ibid, p.97

[5] Swâmi Sadânanda , Les Yoga-sutras de Patanjali, Le Courrier du Livre, Paris, 1976, p.82

[6] F. Mazet, op. cit. p.58

[7] J. Bouchart d’Orval, op. cit, p.99

[8] J. Bouchart d’Orval, op. cit, p.101

[9] Bernard Bouanchaud, Yoga-sutra de Patanjali, Miroir de Soi, Editions Agamat, Palaiseau 2003, p. 81

[10] B. Bouanchaud, ibid. p. 82

[11] Françoise Mazet, op. cit., p 60

[12] B. Bouanchaud, op. cit. p. 83

[13] J. Bouchart d’Orval, op. cit, p.106

[14] B. Bouanchaud, op. cit. p. 86

[15] Yves Durand D’Aragon, La Lumière sur le Yoga Royal, Le Courrier du Livre, Paris 1997,  p.53

[16] Swâmi Sadânanda , Etude et Pratique du Yoga,  Présentation des Yoga-Sutras de Patanjali,  Vol. 1 Chap. 1-51, p. 332

[17] B. Bouanchaud, op. cit. p. 87

Bibliographie

Françoise Mazet, Patanjali, Yoga-sutras, coll. Spiritualités vivantes, Ed Albin Michel, 1991, 217 pages

B.K.S Iyengar, Bible du Yoga, coll. Aventure secrète, Ed. J’ai lu, 2009, 596 pages

Jean Bouchart d’Orval, Patanjali, La maturité de la joie, Les Editions du Relié, Gordes 1998

Swâmi Sadânanda , Les Yoga-sutras de Patanjali, Le Courrier du Livre, Paris, 1976

Bernard Bouanchaud, Yoga-sutra de Patanjali, Miroir de Soi, Editions Agamat, Palaiseau 2003

Yves Durand D’Aragon, La Lumière sur le Yoga Royal, Le Courrier du Livre, Paris 1997

Swâmi Sadânanda , Etude et Pratique du Yoga,  Présentation des Yoga-Sutras de Patanjali,  Vol. 1 Chap. 1-51, 334 pages

https://www.swami-krishnananda.org/patanjali/Study_and_Practice_of_Yoga_Vol.I-French.pdf (consulté le 15/01/21°

Author: sfl73_pass_Sa03Na08

DIPLOMES 1980 Diplôme d’Etat d’Infirmière 1996 Diplôme de Cadre de Santé 1998 DU de Soins Palliatifs 2007 DU Ethique Soins et Santé PARCOURS PROFESSIONNEL 1980-1983 Infirmière AU CHU de Rouen 1983-1995 Infirmière dans les services de Médecine et de Cure Médicale dans un Hôpital Local Faisant fonction de cadre à partir de 1989 Infirmière Coordinatrice du SSIAD rattaché à l’établissement en 1993 1996-2002 Cadre de Santé au CHU de Rouen dans différents services, de nuit puis de jour 2002-2005 Cadre de Santé en EHPAD dans un CH de la région Normandie, responsable de 6 unités de soins soit 167 lits et chargée de missions transversales (notamment la Gestion des Risques) 2005-2018 Cadre de Santé Formateur à l’IFSI du CHU de Rouen TRAVAUX REALISES: mise en place d'un SSIAD, Transmissions ciblées, Chef de projet sur la réalisation d'un film illustrant le protocole de pose d’une bande de contention veineuse et présentation dans différents congrès, évaluation de la prise en charge de la douleur, évaluation de l'éducation des patients sous AVK, référent SIIPS, Participation au groupe de travail sur la mise en place des CLAN (Comité de Liaison Alimentation Nutrition) à la DHOS, gestionnaire de risques, animateur d'un groupe d'évaluation dans le cadre de la certification, réalisation d'audits, participation à l'élaboration et à la réactualisation de protocoles de soins. PARTICIPATION AUX INSTANCES: Conseil d’Administration, Commission de Soins, CLAN.

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