Autre argument des antivax: les vaccins servent à enrichir « Big Pharma »! Qu’en est-il?

C’est une idée qui circule beaucoup : il existerait un grand complot, appelé « Big Pharma« . L’idée : tout faire pour enrichir les laboratoires pharmaceutiques, quitte à rendre les gens malades. Il est vrai que de nombreuses enquêtes mettent en cause les industries pharmaceutiques dans la recherche de profit. Et les vaccins rapportent forcément de l’argents aux laboratoires qui les ont créés. 

Big Pharma : de quoi s’agit-il exactement ?

Big Pharma est un terme utilisé pour désigner l’ensemble des plus grands laboratoires pharmaceutiques au monde. Mais quelles sont les spécificités de ce marché et de ses grands acteurs ? Est-il possible de faire la part des choses entre profit, effort de recherche et diversification des activités ?

Cinq grands groupes et une cinquantaine de multinationales

Le marché pharmaceutique, qui se développe en grande partie aux Etats-Unis, mais aussi en Asie, et dans une moindre mesure en Europe, a généré plus de 1 100 milliards de dollars, soit 920 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019. Les dix premières entreprises embauchent à elles seules 800 000 personnes.

Le secteur a connu d’importants mouvements de concentration ces dernières années (par exemple le rachat en 2019 de la biotech Celgene par Bristol-Myers Squibb, laboratoire lui-même issu d’une fusion), mais reste bien moins concentré que ne le sont d’autres secteurs, comme le marché de l’automobile.

Les cinq premiers groupes à l’échelle mondiale (Johnson & Johnson, Roche, Pfizer, Bayer et Novartis) représentent environ un quart du marché, et seule une vingtaine d’entreprises du secteur dépasse les 10 milliards de chiffre d’affaires.

En termes de chiffres d’affaire, les groupes pharmaceutiques sont loin derrière les pétroliers ou la grande distribution

Le français Sanofi n’arrive qu’en huitième position du classement mondial, avec 43 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019 (puis les laboratoires Servier avec 4,6 milliards et Ipsen avec 2,5 milliards d’euros).

A titre de comparaison, le constructeur automobile PSA a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 75 milliards d’euros, le distributeur Carrefour a dépassé 80 milliards d’euros et le pétrolier Total 200 milliards d’euros. Et c’est peu par rapport au distributeur américain Walmart, qui a enregistré un chiffre d’affaires équivalent à 440 milliards d’euros en 2019, ou aux pétroliers chinois Sinopec et China National Petroleum (plus de 300 milliards chacun). Les Big Pharma sont donc des géants modestes à l’échelle du capitalisme du XXIe siècle.

Il s’agit d’entreprises diversifiées plutôt que des « labos »

Lorsqu’on parle du secteur pharmaceutique, tout le monde pense aux médicaments à destination humaine, mais il y a aussi les médicaments animaux, les dispositifs médicaux (du pansement au défibrillateur) ou la parapharmacie.

Mais, les plus grosses entreprises sont largement tributaires de revenus qui ne proviennent pas des médicaments prescrits : les engrais pour Bayer, la cosmétique pour J & J, la nutrition pour GSK. Si l’on retient le chiffre d’affaires global de l’entreprise ou la part consacrée aux médicaments, le classement des Big Pharma n’est pas le même.

La crise du coronavirus et son coup de projecteur sur les délocalisations et les histoires de brevets

La crise du coronavirus a remis sur le devant de la scène le marché des médicaments et des vaccins dont une des principales caractéristiques est la récente restructuration. Mais l’évolution de ce marché entièrement refondu ne correspond pas réellement avec les bonnes intentions déclarées des gouvernements, notamment français, de considérer ces produits comme un bien commun, sous-entendu soustrait à des critères strictement économiques. Car, on veut aussi les protéger, pour des raisons de souveraineté nationale.

Emmanuel Macron a en effet appelé à la relocalisation de la production des médicaments et Sanofi a promis qu’il rapatrierait d’ici à trois ans ses unités de production. Toutefois, les entreprises regardent d’abord leur intérêt financier, ce qui peut être un obstacle pour aller dans le sens du président français. Les États ont cependant les moyens de faire pression sur elles via les organisations de remboursement qui permettent de rendre solvable la demande. Les multiples délocalisations expliquent en partie la multiplication des pénuries de médicaments, car la chaîne d’approvisionnement est plus fragile.Quant au vœu de Mr Macron de considérer les médicaments comme un bien commun, depuis 1994 et les accords de l’OMC (Organisation du Commerce Mondial), les traités signés vont au contraire dans le sens d’un renforcement des droits et à une protection des intérêts privés. Ces accords ont vu la création de brevets mondiaux et non plus nationaux, la fin des copies légales de brevets et correspondent donc à une extension du droit américain au droit mondial. Et bien que l’OMC ait prévu des licences obligatoires afin de permettre aux pays du Sud d’avoir accès à un certain nombre de médicaments, dans certains cas, notamment les rétroviraux pour le sida, le groupe américain Merck a menacé ne plus approvisionner certains pays comme la Thaïlande. Les États-Unis disposent de l’article 301 Special, une mesure de rétorsion s’ils estiment que le droit intellectuel d’un de leurs produits est menacé. Les licences obligatoires ayant été un échec, ce sont les ONG qui ont permis, par divers biais, de fournir les médicaments aux pays du Sud, notamment à l’Afrique qui, malgré son poids démographique, ne représente que 0,7 % du marché des médicaments. Mais ces ONG sont obligées de se concentrer sur les trois grandes tueuses, sida, tuberculose, malaria.

Comment fonctionne le marché des médicaments ?

Le marché du médicament, qui représente plus de 1 000 milliards de dollars, est en constante progression, de 3 à 6 % par an, car certains pays émergents arrivés sur le marché, deviennent de gros consommateurs : la Chine, le Brésil, la Russie, l’Inde, les pays africains, d’Europe de l’Est. Des estimations prévoient d’ailleurs que la Chine (qui représente aujourd’hui 9% du marché) aura rejoint les États-Unis (aujourd’hui 45% du marché) dans quelques années. 

Les géants du marché pharmaceutique, souvent américains, Pfizer, J & J, Merck, quelquefois suisses, Roche, Novartis, parfois français, Sanofi ont émergé suite à une série de scissions-fusions qui ont amené, dans les années 90, les grands groupes chimiques à se débarrasser de leurs branches « pharmacie ». Ces branches pharma se sont alors regroupées. Par exemple, Sanofi a racheté Aventis formé en 1999 par la fusion des branches pharmacie de Rhône-Poulenc et Hoechst avec des Anglais et des Américains. Certaines firmes se sont ensuite spécialisées dans certains domaines thérapeutiques, comme Roche dans l’oncologie (1er domaine en termes de dépenses devant le diabète et les maladies auto-immunes).

Sous la pression financière, les firmes ont en effet externalisé différentes étapes. Il faut savoir qu’après la phase recherche et développement (élaborations, tests, autorisation de mise sur le marché) vient ensuite la production, scindée en trois moments, le principe actif, le mélange avec les excipients et la fabrication de la forme galénique.

  • la R&D est externalisée vers des start-up souvent rachetées par les Big Pharma après les premiers tests, s’ils sont prometteurs. 
  • Les dossiers d’autorisation de mise sur le marché sont externalisées auprès de sociétés spécialisées
  • 80 % des principes actifs sont fabriqués en Asie, essentiellement en Chine et en Inde.
  • Les excipients et formes galéniques sont produits par des « façonniers », majoritairement américains et européens. Par exemple, Hydra est le principal « façonnier » de Sanofi et le principal façonnier français est Fareva, sorte de sous-traitant.

Dans ce marché pharmaceutique très segmenté, il faut distinguer les vaccins, les génériques, très concurrentiels et à prix faibles, et les princeps, plus onéreux, sous brevet. La moitié des nouveaux médicaments, des princeps, est élaborée désormais par des biotechs issues de start-up. On assiste en même temps à l’émergence de la médecine personnalisée, c’est-à-dire qu’on ne met plus au point le même médicament pour tous les patients atteints de la même pathologie. Par exemple, 1/3 des femmes atteintes d’un cancer du sein vont être réceptives à traitement X, un test compagnon permettra de les isoler et de leur donner ce traitement X. Les autres se verront prescrire un autre traitement. De ce fait, le marché se rétrécit quantitativement et le prix du médicament grimpe en flèche (exemple avec le médicament contre l’hépatite C mis en circulation par l’américain Gilead qui valait 56 000 euros par traitement, prix justifié cyniquement par le laboratoire au motif que son produit guérissait en une fois une maladie qui durait, sinon, toute une vie). Cela met en danger les organismes de remboursement. A titre d’exemple, le médicament Lucentis de Novartis contre la DMLA et le médicament Humira d’AbbVie, contre la polyarthrite rhumatoïde, ont coûté respectivement 359 420 963 euros et 487 353 971 euros à la sécurité sociale en 2017.

Historiquement, l’Inde, qui a voulu, par choix politique, assurer la santé pour tous, était le grand producteur des copies légales de médicaments auxquelles avaient droit les pays du Sud, dont elle était le grand fournisseur. Après 1994 et les accords de l’OMC mettant en place des brevets mondiaux, elle a gardé cette position pour les génériques libres de droits. La Chine, avec la province du Hubei où se trouve Wuhan, est devenue le laboratoire mondial des principes actifs, qui sont les plus simples, les plus faciles à produire. 80 % des principes actifs dans le monde sont manufacturés là-bas. C’est ce qui a conduit à des scénarios de dépendance, comme lorsqu’on a craint une pénurie de Doliprane au début de la crise du coronavirus. Une bonne partie des anticancéreux, près de 40, provient également de Chine. L’Inde elle-même est dépendante de la Chine pour ces principes actifs, dépendance que son président Modi a voulu casser brutalement lors du Covid-19.

Et le marché du vaccin dans tout çà ?

Davantage que l’industrie pharmaceutique elle-même, le secteur des vaccins est très concentré, du fait d’une production spécifique: cinq laboratoires se partagent 80 % du marché : J & J, Pfizer, Merck, GSK et Sanofi. Mais ce marché représente « seulement » 27 milliards d’euros en 2019, soit 3 % du marché du médicament.

Le prix des vaccins est d’abord lié au coût de la recherche pour les développer. Pour faire naître un vaccin, il faut des investissements considérables par rapport à ceux d’un médicament classique : le secteur recherche et développement (R&D)représente en effet plus de 20 % du chiffre d’affaires des laboratoires de vaccins et nécessite une main-d’œuvre ultra-spécialisée, des équipements de pointe, du temps…Les partenariats sont donc indispensables entre entreprises mais aussi avec des organismes de recherche publics, des fondations philanthropiques pour le financement. En temps normal, il faut une dizaine d’années pour produire un vaccin et coûte au moins 1 milliard d’euros pour la seule R&D, sans compter la partie industrielle. Ce partage des tâches entre différents acteurs est d’autant plus important dans le contexte actuel qu’il faut mener de front la recherche, le développement, la production, et la mise en place des chaînes de distribution dans le monde entier. Y compris dans les pays qui ne pourraient pas s’offrir le vaccin – contrairement à J & J et AstraZeneca, d’autres laboratoires comme Moderna, Pfizer et Merck (qui s’appuie pourtant sur les travaux de l’Institut Pasteur) ont décidé de ne pas vendre le vaccin à prix coûtant.

Le marché des vaccins est très différent de celui des médicaments . Il est plus concentré sur les États-Unis et l’Europe. Plus de 80 % de la production est en Europe, notamment avec Sanofi et GSK. La recherche du vaccin contre le coronavirus a été et est exceptionnelle par son organisation et son financement. Deux gros consortiums ont organisé une grande partie des recherches : l’un aux États-Unis, cofinancé par la BARDA (ministère de la Santé américain) et impliquant des équipes de recherche privées, Moderna, Sanofi, GSK ; l’autre autour de la CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations), regroupant des financements publics (des États) et privés (Fondation Bill-Gates, etc.). Ce second consortium international finance les recherches de l’Institut Pasteur.

C’est un fait que nul ne s’aventure à nier : la crise sanitaire est une affaire rentable pour les laboratoires ayant remporté la course aux vaccins. Et cela même avant la commercialisation de leurs produits. À l’automne 2020 déjà, la simple annonce d’un vaccin atteignant 90 % d’efficacité avait permis au directeur général de Pfizer, Albert Bourla, de vendre pour 5,6 millions de dollars d’actions.

Les labos pharmaceutiques sont-ils tout-puissants ?

Depuis plusieurs mois, les principales firmes à l’origine des vaccins contre le coronavirus annoncent qu’une troisième dose devra bientôt être injectée aux patients. Face aux demandes insistantes des firmes pharmaceutiques, Pour le le Dr Kate O’Brien, directrice de la vaccination à l’OMS, il n’y a pas assez d’informations et beaucoup de recherches sont encore  en cours pour fournir une recommandation fondée sur des preuves. L’OMS poursuit ses propres recherches pour déterminer l’efficacité d’une telle dose de rappel en étudiant la « durabilité» de chacun des produits .

Et malgré les vœux pieux de rendre les vaccins « biens publics mondiaux », force est de constater que rien n’a changé. Le 18 janvier 2021, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, A DRESS2 ce constat accablant : « Plus de trente-neuf millions de doses de vaccin ont maintenant été administrées dans au moins quarante-neuf pays à revenu élevé. Seulement vingt-cinq doses ont été administrées dans un des pays aux revenus les plus faibles. Pas vingt-cinq millions ; pas vingt-cinq mille ; seulement vingt-cinq. » Il évoquait la probabilité d’un « échec moral catastrophique ».

En mai 2020, l’Union européenne appelait à faire des vaccins Covid un bien public mondial, afin que la population du monde entier puisse en bénéficier dans le contexte d’une épidémie elle aussi mondiale. 

Pourtant, à l’initiative de l’OMS, deux instruments avaient été mis en place pour traduire dans les faits cet élan de solidarité internationale.

  • Le mécanisme Covax, censé permettre le « groupement des achats pour les vaccins contre le Covid-19 afin de garantir à cent quatre-vingt-dix pays et territoires un accès juste et équitable aux vaccins ». Pour ce faire, des contrats ont été signés :un contrat de quarante millions de doses de vaccin à ARN messager  avec l’américain Pfizer (allié à la start-up allemande BioNTech) puis un autre avec AstraZeneca (allié à l’université d’Oxford) pour cent vingt millions d’unités supplémentaires. L’objectif était très ambitieux : fournir deux milliards de doses d’ici à la fin 2021.
  • Le pool d’accès à la technologie de la vaccination contre le Covid-19, ou C-TAP (acronyme de Covid-19 Technology Access Pool), qui devait garantir le partage de la propriété intellectuelle, des connaissances et du savoir-faire nécessaires pour produire des vaccins à grande échelle, y compris dans les pays en développement.

Le C-TAP est, à ce jour, une coquille vide, alors que le Covax peine et l’OMS évoque désormais l’échéance 2022, voire 2024…

Les états quant à eux ont subventionné les laboratoires à coup de milliards mais les multinationales pharmaceutiques gardent la main sur les brevets. Elles négocient farouchement les prix avec les états qu’elles mettent en concurrence pour obtenir les prix voulus, concédant des remises en secret selon le volume des ventes. Les livraisons ont également montré des inégalités flagrantes entre les états et il est inutile de préciser que les pays en voie de développement ne sont pas une priorité !

Face à cette situation, des professionnels, de militants, des ONG et certains pays, poussent les États à activer la licence obligatoire prévue par l’OMC. Le fameux article 31 des accords sur les droits de propriété intellectuelle (Adpic), qui normalement durent vingt ans  permet d’y « déroger » dans « des situations d’urgence nationale ou d’autres circonstances d’extrême urgence ou en cas d’utilisation publique à des fins non commerciales ». Et ce « sans autorisation du détenteur du droit » ..

La France pourrait d’autant plus y prétendre que l’ordonnance du 8 février 1959, pionnière, autorise l’État à suspendre les brevets en cas d’insuffisance de quantité ou de qualité, mais aussi de prix anormalement élevés de médicaments indispensables à la santé publique. Il s’agit de trouver un équilibre entre les droits exclusifs conférés par les brevets et l’intérêt supérieur de la santé publique. C’est à l’évidence le cas aujourd’hui. L’Afrique du Sud, la Bolivie, le Kenya, l’Eswatini (ex-Swaziland), la Mongolie, le Mozambique, le Pakistan et le Venezuela  réclament ce recours à la licence obligatoire.

Mais voilà de nombreux obstacles se dressent.

  • Des difficultés de nature juridique : d’abord, définir l’« urgence », car il n’existe aujourd’hui aucun consensus au sein du conseil des Adpic de l’OMC, en outre, il y a  une pile de brevets déposés (sur le savoir-faire, l’accès aux données cliniques, les ingrédients nécessaires à la production de vaccins… )
  • Des difficultés logistiques : être en mesure industriellement de produire des millions de doses.
  • L’obstacle géopolitique : activer la licence obligatoire revient à engager un bras de fer avec d’autres puissances souveraines, en particulier les États-Unis, où se trouvent les deux sociétés qui proposent les vaccins les plus performants actuellement. La France, l’Europe et avec elles d’autres nations auront-elles le courage de les affronter ? Pas si sûr ! Quand, en 2014, la société Gilead a fixé à 41 000 euros le prix de la cure de Sovaldi, médicament très efficace contre l’hépatite C, le gouvernement a préféré rationner les malades et accepter ce prix exorbitant plutôt que d’activer la licence obligatoire et risquer des rétorsions américaines. À l’inverse, les États-Unis n’ont pas ces scrupules. Lorsque les bioterroristes post-11-Septembre les menaçaient avec des agents pathogènes comme l’anthrax, ils n’ont pas hésité à brandir le chantage à la licence obligatoire pour pouvoir produire le médicament contre la maladie du charbon, la ciprofloxacine, dont le brevet était détenu par Bayer qui a finalement accepté de baisser son prix. Les Etats unis ont même élaboré une liste noire dite « spéciale 301 » de pays ne respectant pas les Adpic, parmi lesquels l’Inde (qui produit des génériques de médicaments encore sous licence), la Chine ou, pendant un temps, le Canada. Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

S’entendre avec d’autres puissances, notamment la Chine, la Russie et l’Inde, afin de contrecarrer la domination des entreprises pharmaceutiques américaines, est une autre possibilité ainsi que faire pression pour tenter d’obtenir des licences volontaires, c’est-à-dire la suspension temporaire des droits de propriété intellectuelle avec l’accord des inventeurs, pour les vaccins russe et chinois.

Vous l’aurez compris le poids de l’industrie pharmaceutique est effectivement énorme. Pour autant , il en est de même pour l’industrie pétrolière et l’agro-alimentaire. Eux aussi font d’énormes bénéfices. Néanmoins nous continuons à les enrichir chaque jour en faisant le plein du réservoir de notre voiture et en remplissant notre chariot au super marché ou à l’hypermarché. Le vaccin est actuellement une marchandise dont nous ne pouvons nous passer. Et nous savons depuis longtemps que la santé a un prix.

Et maintenant la rumeur qui veut que Big Pharma a répandu le virus

Le virus aurait été répandu par Big Pharma, accusée de privilégier ses profits au détriment de la santé publique, et ce, pour que nous ayons besoin d’un vaccin pour survivre et que les labos pharmaceutiques s’en mettent plein les poches (et Bill Gates et Angela Merkel aussi). Les tenants de la théorie BigPharma citent régulièrement les professeurs Raoult, Toussaint et Toubiana comme étant les seuls qui « disent la vérité ». Le premier s’est complètement discrédité avec la Chloroquine, le second en dénonçant l’utilité du confinement et du port du masque et le troisième en contestant la survenue de la seconde vague et prétendant que la surmortalité avait été très faible en 2020!!! Franchement, répandre un virus pour ensuite vendre le vaccin pour sauver le monde, on nage en plein délire!

Bibliographie

Nathalie Coutinet, Philippe Abecassis , L’Économie du médicament (la Découverte, 2018)

Author: sfl73_pass_Sa03Na08

DIPLOMES 1980 Diplôme d’Etat d’Infirmière 1996 Diplôme de Cadre de Santé 1998 DU de Soins Palliatifs 2007 DU Ethique Soins et Santé PARCOURS PROFESSIONNEL 1980-1983 Infirmière AU CHU de Rouen 1983-1995 Infirmière dans les services de Médecine et de Cure Médicale dans un Hôpital Local Faisant fonction de cadre à partir de 1989 Infirmière Coordinatrice du SSIAD rattaché à l’établissement en 1993 1996-2002 Cadre de Santé au CHU de Rouen dans différents services, de nuit puis de jour 2002-2005 Cadre de Santé en EHPAD dans un CH de la région Normandie, responsable de 6 unités de soins soit 167 lits et chargée de missions transversales (notamment la Gestion des Risques) 2005-2018 Cadre de Santé Formateur à l’IFSI du CHU de Rouen TRAVAUX REALISES: mise en place d'un SSIAD, Transmissions ciblées, Chef de projet sur la réalisation d'un film illustrant le protocole de pose d’une bande de contention veineuse et présentation dans différents congrès, évaluation de la prise en charge de la douleur, évaluation de l'éducation des patients sous AVK, référent SIIPS, Participation au groupe de travail sur la mise en place des CLAN (Comité de Liaison Alimentation Nutrition) à la DHOS, gestionnaire de risques, animateur d'un groupe d'évaluation dans le cadre de la certification, réalisation d'audits, participation à l'élaboration et à la réactualisation de protocoles de soins. PARTICIPATION AUX INSTANCES: Conseil d’Administration, Commission de Soins, CLAN.

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