Réponses aux arguments des opposants aux vaccins contre le Covid-19 – 13/13

Aujourd’hui 13ème article. Il devait à l’origine être le dernier mais les antivax étant très inventifs je pense publier d’autres articles sur le sujet.

Argument n°13: Le vaccin contre la Covid va servir à vous traquer >>>> Délirant!!!

Une théorie assure que le fondateur de Microsoft, Bill Gates, va profiter du vaccin pour y incorporer des nanoparticules pour que l’on soit tous traqués à la 5G. Elle a notamment été relayée par l’actrice Juliette Binoche en mai dernier !!!.

Le vaccin anti-covid contiendrait-t-il une puce électronique de traçage et de contrôle? Plusieurs l’allèguent. Le vaccin contre le Covid-19 contiendrait des nanoparticules, qui plus est, du genre nano-puces, connectées à la 5G qui permettraient de nous tracer et ficher. Eh oui, La nanoparticule peut être amenée dans le cerveau de la personne injectée par la graisse ajoutée dans les vaccins à ARNm(nanolipide) et est capable de surveiller, contrôler et relier à distance l’activité physique de la personne injectée à des systèmes numériques, rendus possibles grâce à la construction de la 5G et le futur réseau 6G. La nanoparticule peut également libérer à distance des produits chimiques dans le corps… Bref, un grand complot signé Pfizer, Moderna, Biontech… Bon, trêve de fantasmes, il n’en est évidemment rien.

Le docteur Carrie Madej (médecin ostéopathique en médecine interne à McDonough, en Géorgie) a même ajouté en entrevue sur Kla.Tv : En Afrique, ils ont déjà commencé à tester adultes et enfants avec cette technologie. Ils utilisent en ce moment même la biométrie et l’identification [numéro d’identification global] dans le vaccin pour ces personnes.” Il faut s’interroger sur la volonté de l’OMS et des gouvernements, de vacciner tous les habitants de la terre sans exception, de force s’il le faut, ce qui est du jamais vu. Le constat est que tout se met en place pour un contrôle total des individus… On est en plein délire!!!!

Bill Gates, fondateur de Microsoft, serait également dans le coup  et serait en train de manipuler la crise du Covid-19 pour ses intérêts personnels, selon un plan très précis qui vise à imposer un vaccin au monde entier, une puce RFID étant intégrée au vaccin pour nous traquer nos moindres mouvements. Il aurait m^me lancé la pandémie, planifié la vaccination de la population mondiale pour organiser son puçage, voire un génocide sanitaire!!! Hallucinant :-):-)

Tous les délires sur Bill Gates et le coronavirus

S’il est vrai que la fondation de Bill Gates finance des programmes de recherche sur les vaccins, notamment contre la Covid-19, cette théorie est fausse. Mais d’où vient cette histoire de puce ? La Gates Foundation soutient le développement d’une technologie qui donnerait la possibilité dans des pays où les infrastructures de santé sont faibles de savoir qui a été vacciné au moyen de patches équipés de micro-aiguilles. Ce système ne permet absolument pas cependant de géolocaliser la personne vaccinée. Beaucoup de fakes circule d’ailleurs sur Bill Gates et sa fondation.

  • Fake n°1: Il est accusé de tirer les ficelles de l’OMS comme l’a affirmé par exemple le professeur Christian Perronne, ancien président de la commission spécialisée sur les maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique, dans un entretien à Sud Radio. Alors qu’en est-il ? La fondation Gates est effectivement l’acteur non étatique le plus puissant de la planète avec une dotation financière d’environ 46,8 milliards de dollars en 2018 (un montant supérieur au PIB de la Côte d’ivoire, de la Jordanie ou encore de l’Islande). La Fondation Bill et Melinda Gates est le deuxième plus important contributeur au budget biennal de l’OMS et elle est par ailleurs, devant les Etats-Unis, le principal financeur de l’alliance GAVI, l’Alliance pour les vaccins. Cette philanthropie massive ne va pas sans poser de problèmes de principe. En effet, Bill Gates a acquis un poids critique qui lui permet de peser en faveur de certaines de ses convictions comme l’agriculture OGM ou la vaccination massive, au détriment de remèdes naturels, son engagement extrême dans l’éradication de la poliomyélite reléguant au second plan la nécessaire lutte contre d’autres maladies plus répandues, comme la rougeole, et enfin, le financement de programmes de lutte contre la famine et la malnutrition qui passent par des modèles d’industrialisation destructeurs pour l’environnement.

Toutefois, dire que Bill Gates est « propriétaire de l’OMS » est exagéré et peut relever du fantasme. D’un point de vue juridique, l’OMS est une organisation supranationale qui dépend de ses Etats membres, avec un statut d’institution spécialisée des Nations unies, selon sa Constitution. D’un point de vue financier, la fondation Gates représente moins de 25 % du budget total de l’organisation, et n’est donc pas majoritaire – même si son poids est considérable. Par ailleurs, résumer l’OMS à la fondation Gates occulte la complexité de la gouvernance de l’agence de l’ONU, ainsi que les rapports de pouvoir au sein de l’OMS relèvant d’une géopolitique subtile, qui ne reflète pas uniquement la part des participations budgétaires.

  • Fake n°2 : Bill Gates aurait prophétisé l’arrivée du nouveau coronavirus, voire créé le SARS-CoV-2. Cette rumeur, apparue à la fin de janvier, a connu un regain d’intérêt au printemps, à travaers les allocutions virales d’une députée italienne, Sara Cunial, exclue du Mouvement cinq étoiles (parti antisystème), qui accusait Bill Gates de crimes contre l’humanité. Bill Gates est également accusé d’avoir financé un institut de recherche britannique détenant le brevet du coronavirus responsable du Covid-19. D’ailleurs, une personne sur huit pense que le milliardaire américain a eu un rôle dans la création du virus, selon un sondage australien!

En 2015, à l’occasion d’une conférence TED, Bill Gates avait effectivement alerté sur le fait que  nous n’étions pas prêts pour une prochaine pandémie, prenant pour preuve le manque de préparation des Etats et des institutions scientifiques et sanitaires lors de la dernière apparition d’une épidémie d’Ebola. Il avait décrit le profil d’une maladie qui serait plus dangereuse : un virus aérien, avec une période d’incubation asymptomatique mais contagieuse, comme la grippe de 1918. Ceci dit la menace était connue des épidémiologistes depuis l’épidémie de SRAS, en 2002-2003.

Conférence TED de 2015

Et oui, la fondation du cofondateur de Microsoft finance le centre de recherche britannique Pirbright, connu pour le sérieux de ses travaux épidémiologiques. Et celui-ci a déposé en 2015 un brevet portant sur un vaccin contre un coronavirus. En 2019, le centre américain Johns-Hopkins, qui mène des études financées par le gouvernement et des mécènes privés comme la Fondation Bill et Melinda Gates, a organisé un exercice de simulation de « pandémie fictive de coronavirus » appelé « Event 201 », réunissant des décideurs mondiaux et des épidémiologistes, afin de réfléchir à une réponse coordonnée en cas d’apparition d’un nouveau virus.

Mais, pour autant, Bill Gates n’est pas un devin et simuler n’est ni prédire ni créer. L’« Event 201 » diffère de la réalité actuelle puisque la simulation imaginait une épidémie touchant de nombreux pays dans le monde, mais son épicentre se trouvait dans une porcherie au Brésil, non dans un marché chinois. Par ailleurs, cet événement ne constituait pas une prédiction, comme l’ont rappelé ses organisateurs. Et le brevet de l’institut Pirbright concerne des coronavirus affcetant les animaux, en l’occurrence le virus de la bronchite infectieuse aviaire (IBV), qui affecte les poulets, et non pas les humains, comme le SARS-CoV-2 (https://www.pirbright.ac.uk/news/2020/01/pirbright’s-livestock-coronavirus-research-–-your-questions-answered).

Il s’agissait d’un exercice de simulation comme nous en utilisons en France comme les exercices Plan rouge pour tester les procédures d’urgence. A titre d’exemple l’Exercice Plan rouge dans le tunnel de la Grand-Mare à Rouen, le 13 13 septembre 2007, auquel avaient participé certains de mes étudiants en soins infirmiers, dans le rôle de victimes. Je vous rassure, aucun accident de ce genre ne s’est produit par la suite.

Simulation Plan rouge, objectif: se préparer
  • Fake n°3 :  à travers sa politique vaccinale, il viserait à réduire la population mondiale. Plusieurs sites et publications évoquent des effets secondaires pouvant aller jusqu’à la mort de 700 000 personnes pour le vaccin du Covid-19, citent 500 000 paralysies et même de nombreux décès au Pakistan, ou encore l’accusent d’avoir introduit l’autisme au Vietnam, ou encore d’avoir stérilisé des millions de femmes en Afrique.

Alors, effectivement, Bill Gates finance depuis les années 1990 des actions portant sur le contrôle de la croissance de la population mondiale, d’abord par le planning familial et l’accès à la contraception, puis dans les années 2010, par l’amélioration des chances de survie des nouveau-nés et de l’espérance de vie des enfants dans les pays pauvres. Son raisonnement est que le niveau de vie des pays pauvres s’améliorera grâce à l’accès des femmes à l’éducation, ce qui est impossible dans les pays à forte mortalité infantile, où les femmes enchaînent les grossesses donnant naissance à des familles nombreuses pour compenser le faible taux de survie (https://www.snopes.com/fact-check/bill-gates-george-story-quote/). C’est pour cette raison que la Fondation Bill et Melinda Gates finance massivement les programmes de l’OMS pour améliorer la santé des femmes, des nouveau-nés et des enfants, ainsi que la lutte contre la poliomyélite et le paludisme, deux maladies qui touchent les enfants.

Mais, Bill Gates n’a jamais parlé de réduction de la population mondiale, encore moins de génocide. Cette rumeur est partie d’une conférence TED à laquelle il avait participé en 2010 et où il avait déclaré précisément: « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de personnes. On devrait atteindre 9 milliards. Avec de très bons résultats sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, le contrôle des naissances, on pourrait le réduire de, peut-être, 10 ou 15 %, mais on gardera un facteur d’augmentation d’environ 1,3. » C’est le facteur d’augmentation, c’est-à-dire la dynamique de croissance de la population, qu’il déclare vouloir réduire, non la population elle-même.

Quant à la politique vaccinale, début d’avril, le milliardaire américain a justement expliqué la nécessité d’une grande vigilance, dans le cadre du développement d’un vaccin en vitesse accélérée comme celui du Covid-19, aux effets secondaires, qui statistiquement, si l’on vaccine plusieurs milliards de personnes, peuvent affecter des centaines de milliers d’entre elles. Bill Gates n’a jamais évoqué « 700 000 blessés ou morts » victimes du Covid-19; Ce qu’il a dit en réalité, c’était qu’il était possible qu’avec une vaccination à « l’échelle gigantesque », même avec un taux statistique d’effets secondaires très bas, 700 000 personnes puissent être affectées. Les effets secondaires des vaccins font l’objet d’une très importante surveillance pharmacologique et cette surveillance est effective comme nous l’avons vu avec la suspension temporaire du vaccin AstraZeneca ou les alertes entraînant une surveillance accrue de certains effets secondaires.

Revenons maintenant aux cas de paralysies au Pakistan ou ailleurs en lien avec la campagne vaccinale contre la polio. La paralysie est l’une des complications possibles de la poliomyélite, maladie en voie d’éradication. Mais dans certaines situations très spécifiques, la politique de vaccination a paradoxalement pu mener à l’apparition de nouveaux cas. Une des explications tient à la coexistence de deux types de vaccins contre la poliomyélite, dont l’un, l’OPV (pour « vaccin polio oral »), moins cher et plus facile à administrer, contient une souche atténuée et non inactivée du virus. Or la souche, expulsée du corps dans les excréments après la vaccination, peut se retrouver en contact de l’environnement dans les pays en voie de développement ne disposant pas de système de tout-à-l’égout, muter et redevenir virulente (et donc engendrer des paralysies). De plus, selon les données publiées par l’OMS, il y a seulement eu 17 cas officiels de poliomyélite à la suite de virus dérivés de souches vaccinales entre 2000 et 2017 en Inde, et non 500 000 cas comme l’ont prétendu certaines rumeurs (https://factuel.afp.com/non-le-vaccin-contre-la-polio-promu-par-bill-gates-na-pas-paralyse-pres-de-500-000-enfants-en-inde).

Quant à l’introduction de l’autisme au Vietnam, le malentendu se nourrit de nombreuses rumeurs, sans valeur scientifique, sur les effets des vaccins. Les anti-vaccins utilisent notamment l’étude d’Andrew Wakefield qui établissait un lien entre vaccination et autisme, mais la publication de cette étude a été rétractée car les données étaient erronées (voir deux articles de Laurent-Henri Vignaud, historien spécialiste des mouvements « antivax: https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/06/10/pour-les-antivaccins-les-deux-themes-dominants-sont-big-brother-et-big-pharma_6042339_4355770.html et https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/06/10/pour-les-antivaccins-les-deux-themes-dominants-sont-big-brother-et-big-pharma_6042339_4355770.html).

La rumeur accusant Bill Gates d’avoir stérilisé des millions de femmes africaines circule au moins depuis 2014 au moins, relayée par le biais de religieux catholiques au Kenya, rumeur fondée sur des analyses commandées dans le cadre de vaccinations de femmes kényanes contre le tétanos. Mais ces analyses ont été jugés peu fiables par l’Unicef et l’OMS (https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/07/25/non-les-vaccins-envoyes-en-afrique-ne-visent-pas-a-steriliser-les-jeunes-femmes_5164768_4355770.html).

A health worker vaccinates a child against malaria in Ndhiwa, Homabay County, western Kenya on September 13, 2019 during the launch of malaria vaccine in Kenya. – The vaccine (Mosquirix) is the world’s first malaria vaccine that has been shown to provide partial protection against malaria in young children and has been rolled out by World Health Organisation in Kenya, Ghana and Malawi. (Photo by Brian ONGORO / AFP)
  • Fake n°5: la théorie du puçage destinée à traquer nos moindres mouvements. Le fondateur de Microsoft est donc également soupçonné de vouloir profiter de la pandémie actuelle pour contrôler et tracer la population mondiale, par l’implantation de puces sous-cutanées pour héberger les données de santé des individus et utiliser le Covid-19 « pour la surveillance généralisée des humains ». Alors, il est vrai que des recherches existent sur un carnet de vaccination sous-cutané. Et un article du Monde Afrique publié en 2019 est souvent cité pour étayer les rumeurs accusant M. Gates de vouloir « pucer » l’humanité. Il relate que la fondation Gates a financé en 2019 un projet imaginé par une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour tester un « carnet de vaccination injecté sous la peau » au Kenya et au Malawi, afin d’avoir une meilleure connaissance de l’historique vaccinal de chacun dans des pays où les dossiers médicaux sont parfois inexistants (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html). Ce carnet a été imaginé sous la forme de nanoparticules injectées sous la peau. Cette théorie a été renforcée par une conversation publique tenue en mars sur le forum Reddit. Interrogé sur les conséquences économiques et sociales de la crise liée au Covid-19, Bill Gates a répondu qu’il y aurait dans le futur des certificats numériques pour savoir qui a guéri ou été testé récemment ou, quand nous aurons un vaccin, qui l’a reçu. La firme qu’a fondée Bill Gates a obtenu en 2016 l’autorisation d’héberger des données de santé en travaillant avec des hôpitaux français et des entreprises spécialisées (https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/11/06/32001-20181106ARTFIG00083-microsoft-peut-desormais-heberger-des-donnees-de-sante-en-france.php). Et l’hébergement de données est encadré très strictement, Big Data n’a rien à voir avec Big Brother (https://docs.microsoft.com/fr-fr/compliance/regulatory/offering-HDS-France?view=o365-worldwide).

La rhétorique complotiste suggère souvent de « relier les points entre eux »  (« connect the dots », en anglais). Et c’est ce que les complotistes ont fait en reliant des informations qui étaient en réalité distinctes, pour relayer ce soi-disant plan de puçage mondial de la population élaboré par Bill Gates. Le projet de « certificats numériques » n’a vocation à être déployé que dans les rares pays dépourvus de système de suivi médical. Il n’est aucunement question de puce électronique, ou d’outil permettant de géolocaliser une personne. Les « certificats numériques » évoqués par Bill Gates concernant la pandémie de Covid-19 et les carnets de vaccinations sous-cutanés n’ont pas pour but de pister la planète. Ce certificat numérique constituerait une sorte de carte d’identité permettant de savoir si une personne a été testée positive au Covid-19. Il s’agit plus d’un projet d’hébergement de données, de l’équivalent de notre dossier médical partagé.

A mon humble avis, les complotistes ont réagi au fait que des nanoparticules lipidiques utilisés pour encapsuler le segment d’ARN des vaccins à ARN messager et ont fait un amalgame avec les nanoparticules du carnet de santé numérique évoqué par Bill Gates. Ces raccourcis sont familiers des anti-vaccins qui relaient diverses publications, mêlant à tort des déclarations et projets évoqués séparément par Bill Gates ou non, mélangeant des concepts et technologies différents et voient au final un lien entre vaccination et contrôle des populations. Cette idée délirantes de certains antivax, qu’on va injecter une puce par l’intermédiaire du vaccin pour nous tracer est assimilable au versant politique actuel très fort autour du respect des libertés individuelles. L’Etat, les entreprises pharmaceutiques, de biotechnologies, d’informatique sont suspects de vouloir prendre possession du corps des individus pour mettre en œuvre une surveillance, un contrôle de la population. Pour finir, si vous voulez connaître toutes les déductions hâtives des complotistes en lien avec leur cible favorite du moment, il suffit de taper dans votre moteur de recherche certificats numeriques Bill Gates et vous verrez apparaître une flopée de sites d’informations (plutôt désinformations) complotistes et antivax de tous poils, d’apparence pseudo-scientifiques. Ou plutôt non, évitez ce genre d’infox!!!

Author: sfl73_pass_Sa03Na08

DIPLOMES 1980 Diplôme d’Etat d’Infirmière 1996 Diplôme de Cadre de Santé 1998 DU de Soins Palliatifs 2007 DU Ethique Soins et Santé PARCOURS PROFESSIONNEL 1980-1983 Infirmière AU CHU de Rouen 1983-1995 Infirmière dans les services de Médecine et de Cure Médicale dans un Hôpital Local Faisant fonction de cadre à partir de 1989 Infirmière Coordinatrice du SSIAD rattaché à l’établissement en 1993 1996-2002 Cadre de Santé au CHU de Rouen dans différents services, de nuit puis de jour 2002-2005 Cadre de Santé en EHPAD dans un CH de la région Normandie, responsable de 6 unités de soins soit 167 lits et chargée de missions transversales (notamment la Gestion des Risques) 2005-2018 Cadre de Santé Formateur à l’IFSI du CHU de Rouen TRAVAUX REALISES: mise en place d'un SSIAD, Transmissions ciblées, Chef de projet sur la réalisation d'un film illustrant le protocole de pose d’une bande de contention veineuse et présentation dans différents congrès, évaluation de la prise en charge de la douleur, évaluation de l'éducation des patients sous AVK, référent SIIPS, Participation au groupe de travail sur la mise en place des CLAN (Comité de Liaison Alimentation Nutrition) à la DHOS, gestionnaire de risques, animateur d'un groupe d'évaluation dans le cadre de la certification, réalisation d'audits, participation à l'élaboration et à la réactualisation de protocoles de soins. PARTICIPATION AUX INSTANCES: Conseil d’Administration, Commission de Soins, CLAN.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *