Réponses aux arguments des opposants aux vaccins contre le Covid-19 – 7/13

Comme promis il y a une semaine, je poursuis ma campagne contre la désinformation des opposants au vaccin anti-Covid au rythme d’un article par jour. Aujourd’hui, 7ème article pour démonter une nouvel argument, enore une fois, très mal étayé ….

Argument n°7 : Les vaccins à ARN messager ont été mis au point « trop vite » ?

Parmi les vaccins accessibles en France, ceux des laboratoires Pfizer/BioNTech et Moderna utilisent la technique de l’ARN Messager (ou ARNm). Une technique vaccinale nouvelle qui suscite beaucoup d’espoir mais aussi des craintes. Certains leur reprochent d’avoir été conçus « trop vite », et donc de ne pas être sûrs. D’autres dénoncent « le manque de recul » sur une technique jugée « trop récente ». Tout cela est INEXACT

Pourtant, le principe de l’ARN messager est connu depuis plusieurs décennies. Simplement, il n’avait pas été nécessaire de l’utiliser avant sur l’Homme puisque pour beaucoup d’autres maladies connues, les vaccins classiques fonctionnent très bien. Toutefois, cette technologie vaccinale avait déjà fait l’objet d’études depuis le début des années 90, mais n’avait jusqu’à récemment atteint que les stades précliniques et cliniques précoces, ce qui donne néanmoins déjà un peu d’avance. Ces dix dernières années, les recherches avaient déjà beaucoup avancé grâce à des innovations concernant l’incorporation des nucléotides et le retrait des contaminants. Le principal obstacle rencontré par les scientifiques, était surtout technique, comme je l’ai déjà indiqué dans un article précédent. En effet, les molécules d’ARN sont dix fois plus grosses qu’un antigène sous forme de protéine directement injecté via un vaccin traditionnel, il fallait donc développer un système de transport de ces molécules au bon endroit, à l’intérieur des cellules d’intérêt, ce qui a été fait avec les nanoparticules lipidiques.

Par ailleurs, la mobilisation de la recherche sur ce virus a été sans précédent. L’ampleur de la pandémie de Covid-19, avec un nombre de cas important dans le monde, a permis de débloquer d’importants financements. Jamais les fonds attribués à ce type de recherche vaccinale n’avaient été aussi élevés, et ces financements ont donné aux chercheurs des moyens qu’ils n’avaient pas jusqu’alors pour mener des essais cliniques aussi rapidement et efficacement. Grâce à la coopération internationale, les équipes de recherche ont pu aller plus vite. Cependant, les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna ont dû respecter les trois phases de validation nécessaires à tout vaccin avant sa mise sur le marché. Même si certaines ont pu être menées en parallèle afin d’aaccélérer le processus, comme l’a expliqué l’OMS sur son site. Quant à la vitesse de circulation du virus dans la population, elle a permis d’obtenir plus rapidement des résultats d’efficacité lors des essais cliniques, ce qui contribue avec les autres facteurs à expliquer le délai de mise au point extraordinairement court.

« Les agences de sécurité du médicament ont également accepté d’étudier les dossiers des laboratoires au fur et à mesure des avancées, ce qui a fait gagner du temps.

Et puis la nature même des vaccins à ARN messager fait qu’ils sont assez faciles à produire. Ils nécessitent peu d’ingrédients. Il n’y a pas besoin de culture cellulaire par exemple. » En effet, parmi les avantages associés aux vaccins à ARN, on compte leur rapidité de développement, car une grande partie du processus de développement et de manufacture des vaccins traditionnels se trouve éliminée. Il est par exemple possible d’éviter tout le travail de production des virus vivants atténués, inactivés ou recombinants à injecter aux patients ou encore de purification des protéines virales. En outre, les molécules d’ARN sont plus simples que des protéines virales et sont plus rapides à produire car synthétisées par voie enzymatique.

En outre, ces vaccins ne s’appuient pas sur des virus entiers. Pour leur développement, on n’utilise pas d’adjuvants, mais simplement des molécules d’acides nucléiques qui vont jouer un double rôle : exprimer la protéine virale et stimuler le système immunitaire sans adjuvant chimique. De ce fait, les vaccins à ARN messager sont mieux tolérés par l’organisme.

Author: sfl73_pass_Sa03Na08

DIPLOMES 1980 Diplôme d’Etat d’Infirmière 1996 Diplôme de Cadre de Santé 1998 DU de Soins Palliatifs 2007 DU Ethique Soins et Santé PARCOURS PROFESSIONNEL 1980-1983 Infirmière AU CHU de Rouen 1983-1995 Infirmière dans les services de Médecine et de Cure Médicale dans un Hôpital Local Faisant fonction de cadre à partir de 1989 Infirmière Coordinatrice du SSIAD rattaché à l’établissement en 1993 1996-2002 Cadre de Santé au CHU de Rouen dans différents services, de nuit puis de jour 2002-2005 Cadre de Santé en EHPAD dans un CH de la région Normandie, responsable de 6 unités de soins soit 167 lits et chargée de missions transversales (notamment la Gestion des Risques) 2005-2018 Cadre de Santé Formateur à l’IFSI du CHU de Rouen TRAVAUX REALISES: mise en place d'un SSIAD, Transmissions ciblées, Chef de projet sur la réalisation d'un film illustrant le protocole de pose d’une bande de contention veineuse et présentation dans différents congrès, évaluation de la prise en charge de la douleur, évaluation de l'éducation des patients sous AVK, référent SIIPS, Participation au groupe de travail sur la mise en place des CLAN (Comité de Liaison Alimentation Nutrition) à la DHOS, gestionnaire de risques, animateur d'un groupe d'évaluation dans le cadre de la certification, réalisation d'audits, participation à l'élaboration et à la réactualisation de protocoles de soins. PARTICIPATION AUX INSTANCES: Conseil d’Administration, Commission de Soins, CLAN.

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